Le Djoliba et les Gens du Fleuve

Le Djoliba et les Gens du Fleuve

Le Fleuve Niger s’écoule sur plus de 4000 km et développe un large bassin de plus de 2.000.000 de km²

Le Fleuve Niger s’écoule en effet sur plus de 4000 kilomètres et développe un large bassin de plus de 2.000.000 de km2. Il arrose, rien qu’au Mali, les villes de Bamako, Koulikoro, Ségou, Djenné, Mopti, Tombouctou, Gao. C’est là que Raymond Dakoua en a photographié quelques instants actuels, insistant sur les enjeux primordiaux de cette colonne vertébrale du pays : les diverses activités domestiques qui lui sont liées, les implications sur l’éducation ou l’économie, les possibilités de communication que permettent ou non le fleuve. On y perçoit son évidente importance pour le bétail ou pour la pêche, et, bien-sûr, les enjeux écologiques liés à la pollution et la sécheresse.

Véritable pôle d’attraction aux larges ramifications et aux nombreux affluents, le fleuve attire depuis des millénaires les activités des diverses communautés humaines qu’il traverse. Si certaines de celles-ci sont les mêmes depuis longtemps, l’actualité et la démographie de la région toute entière, et donc celle du fleuve, impliquent des changements profonds et provoquent des déséquilibres.

La morphologie du cours d’eau, si elle change selon que l’on soit en saison sèche ou en saison des pluies, se modifie irrémédiablement en raison de la sécheresse récurrente. La « respiration » du fleuve se fait plus difficile, et le bassin s’amenuise. L’ensablement, l’avancée des dunes dans le lit majeur du fleuve, l’assèchement des lacs, la raréfaction des espèces animales ont, comme dans d’autres régions du monde, pris une ampleur inquiétante. Les conséquences sont directes sur l’utilisation des voies de communications, fluviales ou routières.

La pollution constitue un autre problème majeur pour cette réserve d’eau inestimable : une ville comme Koulikoro, en aval de Bamako, subit les effets des 2000 mètres cubes d’ordures ménagères et des quantités énormes d’eaux usées que produit tous les jours la capitale, Bamako. L’urbanisation incontrôlée et le développement des bidonvilles, l’évolution des pratiques agricoles et des activités économiques en général sont autant de phénomènes qui agissent sur le fleuve et ses populations, qui doivent y faire face et modifier leurs habitudes de vie.

Le photographe fixe et témoigne, avec ses images prises à hauteur d’homme, de la richesse naturelle et sociale d’un fleuve mythique, et de l’étrange paradoxe qui découle de son utilisation par l’homme, partagé entre machines et animaux.

L’intérêt du travail du photographe est de montrer, au-delà des pressions et des chiffres abstraits balancés dans les études internationales, la réalité concrète et l’adaptation des premiers concernés : les gens du fleuve.

. Il arrose, rien qu’au Mali, les villes de Bamako, Koulikoro, Ségou, Djenné, Mopti, Tombouctou, Gao.

C’est là que Raymond Dakoua en a photographié quelques instants actuels, insistant sur les enjeux primordiaux de cette colonne vertébrale du pays : les diverses activités domestiques qui lui sont liées, les implications sur l’éducation ou l’économie, les possibilités de communication que permettent ou non le fleuve.

On y perçoit son évidente importance pour le bétail ou pour la pêche, et, bien-sûr, les enjeux écologiques liés à la pollution et la sécheresse.

Véritable pôle d’attraction aux larges ramifications et aux nombreux affluents, le fleuve attire depuis des millénaires les activités des diverses communautés humaines qu’il traverse. Si certaines de celles-ci sont les mêmes depuis longtemps, l’actualité et la démographie de la région toute entière, et donc celle du fleuve, impliquent des changements profonds et provoquent des déséquilibres.

La morphologie du cours d’eau, si elle change selon que l’on soit en saison sèche ou en saison des pluies, se modifie irrémédiablement en raison de la sécheresse récurrente. La « respiration » du fleuve se fait plus difficile, et le bassin s’amenuise. L’ensablement, l’avancée des dunes dans le lit majeur du fleuve, l’assèchement des lacs, la raréfaction des espèces animales ont, comme dans d’autres régions du monde, pris une ampleur inquiétante.

Les conséquences sont directes sur l’utilisation des voies de communications, fluviales ou routières. La pollution constitue un autre problème majeur pour cette réserve d’eau inestimable : une ville comme Koulikoro, en aval de Bamako, subit les effets des 2000 mètres cubes d’ordures ménagères et des quantités énormes d’eaux usées que produit tous les jours la capitale, Bamako.

L’urbanisation incontrôlée et le développement des bidonvilles, l’évolution des pratiques agricoles et des activités économiques en général sont autant de phénomènes qui agissent sur le fleuve et ses populations, qui doivent y faire face et modifier leurs habitudes de vie.

Le photographe fixe et témoigne, avec ses images prises à hauteur d’homme, de la richesse naturelle et sociale d’un fleuve mythique, et de l’étrange paradoxe qui découle de son utilisation par l’homme, partagé entre machines et animaux.

L’intérêt du travail du photographe est de montrer, au-delà des pressions et des chiffres abstraits balancés dans les études internationales, la réalité concrète et l’adaptation des premiers concernés : les gens du fleuve.

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Réalisation de Raymond Dakoua

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